Lys Fontaine

Nom: Lys Fontaine
Age: 16 ans
Sexe: Féminin
Race: Humain

Origine: Burgane
Physique:
Lys est une femme en forme, athlétique même. Elle n’a pas la grâce cultivée des femmes nobles, mais ses mouvements sont naturellement fluides et plaisants à regarder. Elle porte généralement une blouse de coton blanc sous un gilet d’homme en cuir teint carmin pour complémenter sa chevelure rousse. Malgré sa jeunesse, il y a une tristesse évidente dans ses yeux clairs et une aura de détermination émane d’elle.

Personnalité:
Jusqu’à récemment, Lys était une jeune femme volubile et insouciante. Ses récentes aventures et la perte de son fiancé l’a cependant changé. Elle est maintenant plus réservée, mais aussi plus irritable. Ses épreuves l’ont forcée à s’endurcir, mais sans la maturité et l’expérience nécessaire, elle risque d’être incapable de plier. Comme l’acier trop dur se casse sous un impact violent, elle pourrait s’effondrer si elle rencontre un obstacle insurmontable.

Peur: Elle ne s’en avoue aucune, mais il reste à voir comment elle surmontera ses premiers vrais combats.

Titre/Réputation: La pucelle (puisqu’on lui a volé sa lune de miel!)
Talent(s): Lys a reçu un enseignement de base dans l’art du combat par son fiancé, mais elle n’y excelle pas malgré toute sa détermination. Ce qu’elle a, cependant, c’est une aura de noblesse blessée et de détermination qui attire les hommes comme une flamme attire les papillons. Lorsqu’elle parle, les gens l’écoutent; lorsqu’elle ordonne, les gens obéissent.
Faiblesse(s):
Lys ne vit plus que pour sa vengeance. Elle prendra toujours les décisions qui l’amèneront en ce sens. Elle demeure aussi une jeune fille inexpérimentée, et elle aura besoin d’aide malgré ce qu’elle en pense.

Possessions:
Le sabre d’officier et le pistolet de son défunt fiancé, tous deux de bonne qualité, de la poudre et une balle. Elle porte deux anneaux de fiançailles sur un simple cordon de cuir autour de son cou. Elle a aussi récolté divers artéfacts trouvés sur l’épave de la goélette de Philippe : une longue vue, quelques vêtements, du matériel d’écriture (qu’il a fallu faire sécher!), son coffret à bijoux qu’elle avait dissimulé avant l’abordage, etc.

Histoire:
Journal de bord, date… je ne sais plus quel jour nous sommes…
Comment est-ce que tout cela a-t-il pu finir ainsi? Il y a à peine un mois, j’étais la plus heureuse des jeunes filles de Burgane. Mes parents et ceux de Philippe avaient consenti à notre mariage malgré que je ne sois pas née dans la noblesse haute. Enfin nous pouvions afficher publiquement notre amour! Finis les rendez-vous secrets, les histoires pour justifier mes absences et les jours à me languir loin de lui! Il devait faire une dernière mission, une patrouille de routine, avant de prendre sa permission. Nous devions nous marier sur sa goélette quand elle mouillerait au port de nouveau. J’ai insisté pour partir avec lui, sachant que la prochaine fois que mes pieds toucheraient le sol, je serais son épouse. En mer, il m’a parlé de ses projets, de ses voyages; il m’a appris à me servir d’une épée et des mots que les marins utilisent couramment.
Puis ce navire rempli de salopes assoiffées de sang est arrivé. Nous étions en eaux connues pourtant, un bateau pirate de cette taille aurait dû être intercepté bien avant! Malgré mes protestations, Philippe m’a enfermée dans sa cabine pendant le combat. Cela semblait sans issue : les soldats n’étaient pas préparés à cette escarmouche, les putains étaient trop nombreuses. Mon Philippe le savait, alors il a hurlé une demande en duel au capitaine adversaire. Cette catin a accepté, les deux équipages ont cessé le combat, et mon tendre amour s’est avancé vers elle. Un instant plus tard, les deux croisaient le fer devant les regards muets des marins. Pendant un moment, j’ai espéré. S’il la battait, il pourrait négocier notre sauf conduit. Nous rentrerions au port, nous serions mariés, et ses supérieurs seraient obligés de lui donné un congé supplémentaire pour soigner ses plaies.
Mes espoirs se sont évanouies en même temps que le silence s'installait subitement. L’infâme garce avait dégainé un couteau de sa seconde main et l'avait enfoncé dans le corps de Philippe! Il a craché du sang et s'est effondré au sol en tournant la tête vers la cabine d'où j'observais la scène. J’étais aussi stupéfaite que le reste de l’équipage. Celui de cette trainée n’a pas hésité par contre : avant que nos hommes ne sortent de leur torpeur, ils avaient déjà été mis en pièces pour la plupart. Même ceux qui se rendaient étaient tués!
Quand les combats ont pris fin, elles ont fouillé le navire et m’ont trouvée. Elles m’ont mise avec les autres non-combattants de la goélette. Elles ont forcé les hommes à vider les cales. Quant à moi et aux quelques autres femmes, nous avions deux choix : les rejoindre et repartir vers Repère Malard, où nous allions surement devenir des filles de joie fort malheureuses, ou sauter à la mer avec une pierre attachée aux pieds. Toutes les autres ont accepté de monter avec ces morues. Quand le second de cette vipère s'est approché de moi pour m'offrir le choix, j'ai vu qu'elle tenait le sabre de Philippe. J'ai hurlé. Je me suis ruée sur elle pour reprendre les effets de mon défunt fiancé puis j'ai sauté à la mer. J'ai nagé sous la coque de l'Espadon, jusqu'en arrière où se trouvait la cabine de Philippe. Elles ont dû croire que je m'étais noyée. J'ai commencé à nager dans les eaux noirs, plongeant sous l'eau pour ne pas faire de bruit, faisant surface pour respirer quand mes poumons se mettaient à brûler. Je savais que nous étions près d'une petite ile, à peine plus qu'un banc de sable, même s'il me faudrait nager près de vingt minutes avec le poids du sabre pour l'atteindre. À mi-chemin, elles ont couler la goélette de Philippe. Elles y ont d'abord mis le feu, ce qui m’a permis de voir qu’elles avaient pendu les derniers hommes à la plus basse vergue. Puis la poudrière a explosé. Je me suis demandé pourquoi elles n'avaient pas pris la poudre d’ailleurs, mais maintenant je réalise que si nous avons été surpris, c’est parce que ces gueuses n’avait pas de canons. La première volée de baliste n’avait pas réveillé tout le monde.
Heureusement, j'avais oublié les marées. Les vagues m'ont poussée vers la petite ile que j'avais aperçue avant que nous ne jetions l'ancre. J’y ai passé les deux jours suivants à ramasser les débris qui venaient s’échouer sur la plage. Par miracle, j’ai trouvé un petit tonneau de poudre intact. Si un navire vient à passer proche, je l’allumerai en même temps que le grand bûcher que j'ai préparé. Pour l’instant, je me suis fabriqué une grande tente avec des restes de voile, des hameçons avec mes boucles d’oreilles et un petit radeau avec du bois flottant. Ça m’a permis d’aller pêcher et d'explorer un peu l’épave. J’y ai récupéré ce que je voulais le plus : la longue vue de Philippe. J’ai failli me noyer pour l’avoir, mais au moins maintenant je peux surveiller pour des bateaux qui passent et vérifier leur allégeance avant d’allumer mon feu de secours.

Motivation: Retrouver La Sirène et venger Philippe.

Note(s):
Lys est coincée sur une ile inhabitée au large de Burgane, à mi-chemin de Seymour. Le fait qu’elle vienne d’une famille de plébéiens est à son avantage en ce moment : contrairement aux nobles nés dans la soie, elle sait se débrouiller avec ce qu’elle a et peut survivre de la mer pendant un bon moment avant que le manque de fruits fasse du scorbut un problème envisageable. Ce n’est pas le grand luxe, mais elle va s’y faire le temps qu’il faut!

Bienvenue en mer ma chère!

Premièrement, je dois avouer que j'avais peur de lire l'histoire de Élisabeth et Will en commençant à lire ta présentation! Mais je me suis dit que ce n’était pas possible : te connaissant, ça ne pouvait pas être ça!
Alors, je suis très contente de l'histoire que tu me donnes là!

Je m'attends à ce que Imerlane vienne approuver sa nouvelle ennemie, parce que de mon côté tout est beau...

Il y a simplement une petite chose : ton île déserte doit être très petite pour se trouver entre Seymour et Burgane! Mais au moins, tu es sûr qu'un bateau passera bientôt!

Considérant qu'un bateau à voile peut faire environ 200km par jour et que Seymour est à un peu moins de 2 jours de Burgane, ça laisse quand même un segment de presque 400km pour une petite ile d'à peine un ou deux km de long. Sur la carte, l'ile serait plus petite qu'une des vagues qui y est dessinée.

Mais oui, je me suis assuré qu'un bateau passe éventuellement dans ce coin de l'océan. J'ai pas fait un personnage pour qu'il reste assis sur sa plage à attendre la mort. Il reste à savoir si ce sera un joueur qui va me recueillir ou si je vais avoir besoin d'un Deux Ex Machina de l'administration.

En ce qui concerne Imerlane, le joueur doit effectivement être au courant de l'histoire de Lys pour éviter des conflits entre les histoires, mais je ne sais pas si Imerlane, le personnage, va se souvenir de Lys. Après tout, combien de fiancées ou d'épouses éplorées ont préférer se jeter à la mer plutôt que de suivre la femme qui venait de tuer l'homme de leur vie sous leurs yeux? Disons que ça doit être une réaction assez standard dans ce genre de situations.

Bien le bonsoir ma chère Lys!

J'ai entendue la voie d'Imerlane à travers les brumes récemment...
Elle n'a pas peut venir poster, mais elle a 2 ou 3 objections...

Elle approuve ton personnage en général, mais il y a des choses qui la chicotte...
Premièrement, un détail, mais ça lui tenait à coeur: elle égorge ou coupe, mais ne tire pas du fusil, la Imerlane... (Imerlane la sanglante...)
Deuxièmement, l'équipage de la Sirène ne laisserait pas les femmes en mer: elle les prenne dans leur équipage, ou les tue, en n'en laissant une survivre pour qu'elle raconte ce qui s'est passé... Donc, ce serait prendre une trop grande chance de te laisser sur cette île au lieu de renvoyé la survivante à Burgane...

Par contre, il se peu très bien que lors du massacre tu est réussit à t'échapper de leur griffe et te retrouvé involontaire sur cette île... Il y aurait donc une autre personne qui aurait survécue pour répandre l'histoire à Burgane... (de manière un peu cinglé vu l'état de choque de la personne qui ne connais surment pas tous les détails...) et toi, tu te serais retrouvé sur l'île ou Imerlane et les autres t'aurais laisser pour morte: "Tant pis!"...

Donc, C'est des détails, mais ça chicote la Reine des pirate pareil, semble t-il!

C'est pas trop pire non?

("Don't shoot the messenger..." )

Alors voilà, Philippe est mort d'un couteau enfoncé dans l'estomac puis remonter sous la cage thoracique pour lui percer un poumon. C'est une des morts violentes les plus atroces qui soit en dehors de la torture puisque la victime meurt d'hémorragie interne en se noyant dans son propre sang.

Pour ce qui est de laisser une femme vivre au moins, elles pourront en faire descendre une. Oui, Imerlane tue ou prend dans son équipage, mais les femmes pour la plupart accepteront de rejoindre l'équipage en espérant avoir une chance de s'enfuir plus tard. Lys n'a aucune idée de ce qui leur est arrivé.

c oki avec moi, j'approuve ton acceptation

Bon je me permet d'intervenir pour des details administratif....


Comme tous le monde semble bien avec ce personnage et cette presentation et qu'Imerlane a donner son OK....


Je me vois dans l'obligation de te dire.......TON PERSONNAGE EST ACCEPTÉ!

Bon jeu!